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Vous organisez une activité publique à Bousval? Faites-le nous savoir.
Nous la publierons dans l'agenda du site.


Dimanche 27/08 au dimanche 10/09
Exposition "Environnement et histoire"

Dimanche 10/09
Journées du patrimoine

Dimanche 10/09
Dimanche ludique

Dimanche 17/09
Table de jardinage

Mercredi 20/09
Collecte de sang

Dimanche 24/09
Dîner du Comité Tour Saint-Barthélemy

Dimanche 01/10 ou 08/10
Promenade champignons

Vendredi 06/10
Corrida

Dimanche 08/10
Dimanche ludique

Dimanche 15/10
Table de jardinage

Samedi 21/10 et dimanche 22/10
Arrachage des betteraves

Dimanche 29/10
Echange et don de plantes

Pour les activités déjà prévues les mois suivants, voir éventuellement sous l'onglet "Agenda" en page d'accueil
Raccourcis
Try-au-Chêne 1608-2008
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    Morts pour la patrie | La libération | Le retour d'un prisonnier de guerre | Odon Godart | Juste parmi les Justes


    Une famille de Bousval, « Juste parmi les Nations ».


    En 1995, Yad Vashem, l'institut Commémoratif des Martyrs et des Héros de la Shoah, a décerné le titre de « Juste parmi les nations » aux époux Joseph Legros (1901-1965) et Hélène Durlet (1901-1974).
    Ce sont leurs fils, Edgard et Roland qui l’ont reçu en leur nom.
    Au début de la guerre, Edgard et Roland ont 10 et 12 ans.
    En 1942, leur père se rend souvent chez son frère Alfred, propriétaire du restaurant « Leman », boulevard Botanique à Bruxelles. Georges Vandor, fournisseur du « Leman », a caché chez lui une fillette, Evelyne Haendel, dont les parents, ses voisins juifs, ont été arrêtés par la police allemande.
    Georges souhaitait caser Evelyne à la campagne, il lui a trouvé une place à Grez mais, considérant qu’elle y est mal soignée, il est à la recherche d’une autre famille d’accueil.
    Sollicitée, Hèlene Legros accepte avec enthousiasme.
    Evelyne arrive à Bousval fin 1942, elle a 5 ans et elle est connue comme Colette Vandor, orpheline. Elle vit chez les Legros, avenue des Combattants, juste après Basse-Laloux, à droite en allant vers Court-Saint-Etienne (la maison a été démolie lors de la construction du viaduc).
    Evelyne (alias Colette) y demeure jusqu’après la libération début 1945. Elle est inscrite à l’école Sainte-Marie. Son nom se trouve toujours dans les archives de l’école, mais sans mention de parents.
    Personne à Bousval n’a soupçonné cet acte spontané d’entraide et de solidarité ; il était apparu tout à fait naturel aux parents Legros mais à quels risques ! La maman Legros était par ailleurs toute fière de sa « fille » à côté de ses grands garçons. 
    Edgard se souvient que la fillette chantait : « Dis-moi pourquoi les plus beaux jours sans toi sont tristes ? » en pensant à sa maman disparue.
    Les parents d’Evelyne ont été gazés à Auschwitz.
    Elle a été adoptée par la famille Vandor.
    Depuis, elle vit à Liège et elle est restée en contact avec la famille Legros. C’est elle qui a fait la demande de reconnaissance de l’acte héroïque d’aide à un enfant en détresse. L’enquête minutieuse a duré plus de 10 ans.
    Une leçon à retenir par tous.


    Ci-dessous le diplôme reçu par Edgard et Roland à la maison communale de Saint-Gilles en présence de l’ambassadeur d’Israël. 

    En savoir plus : les personnages dont le nom est cité font l’objet d’une notice dans le « Grand dictionnaire de Genappe », Gaston Braive, Annales historiques des régions de Genappe, Nivelles et Wavre.

     

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